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Née au Caire.

 

Famille italienne.

 

Enfance et études classiques en Belgique et en Italie.

 

Adolescence en Toscane : commence à s'intéresser à la peinture.

 

Académie des Beaux-Arts de Bruxelles : obtient un premier prix en peinture.

 

À Paris, fréquente l'atelier Fernand Léger puis celui de Jean Deyrolles.

Les peintures de Simone Picciotto racontent des histoires fabuleuses, un geste qui puise dans une réserve inépuisable d'images dont elle déroule les métamorphoses dans des alluvions de peinture, de collage de papiers peints, de tissus, d'objets désuets et incongrus, vestiges d'une mythologie du quotidien, dénichés dans des brocantes.

 

 

L'artiste procède par détournements, piège l'entendement dans des rebus plastiques qui nous entraîne pour une errence poétique, dans laquelle toutes les pistes sont possibles.

 

 

Si la liberté gestuelle induit un procedé proche de celui du cadavre exquis, une logique dicte la composition élaborée par strates, desquelles naissent des hybridations morphologiques.

 

 

Tout commence par la tête, un signe de reconnaissance pour Simone Picciotto qui reste attentive à la lisibilité de la composition, inscrite dans une profusion de détails. Ses grandes qualités de dessinateur sous-tendent ses protraits et son univers onirique né de ses rêves nocturnes auxquels elle donne forme et couleurs. Ses songes, bachelardiens, revivent dans des scènes habitées par des corps et transformation, qui évoluent dans l'air et des fonds aquatiques dont les éléments disparates participent de leur fantasmagorie.

 

 

Coloriste en verve, sa palette libère des couleurs tendres et chatoyantes. Une saveur charnelle particulière se dégage des matières marquées par l'usure du temps.

 

 

Le monde de Simone Picciotto est celui de l'enchantement.

 

 

Lydia Harambourg

Membre correspondant de l'institut

Académie des Beaux-Arts

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